Il y a des rencontres qui nous marquent à jamais… 

 

Sujet à la fois personnel et banal, celui de l’évocation de l’autre. J’évoque cet autre lors de notre étreinte mais aussi dans le souvenir ou l’attente… Autrement dit, l’autre dans sa présence comme dans son absence. Si chacun évolue dans un monde où se mêlent en permanence fantasme et réalité, c’est parce que nous projettons systématiquement le filtre de notre mémoire sur chaque chose que nous voyons, sur chaque évènement que nous vivons.

 

Dans cette pièce, les images sont multiples. Toutes sont chères à mon coeur car ayant été vécues.  Lorsqu'une scène en suit une autre, il peut s'agir de son futur comme de son passé.

D'autre part, les danseurs peuvent être des personnages distincts, mais certains peuvent aussi être des échos dans le temps d'un même personnage. Pour cette raison, tous les pas de deux pourraient n’être qu’une seule et même histoire évoluant dans l’espace temps. Mais surtout, ceux-ci pourraient n’exister que dans l’imaginaire du personnage… Dans ce cas, où est la réalité, où est le fantasme? Par fantasme, j’entends celui de vivre entouré d’images… les images de ceux que nous avons aimé.